Kaya Simasotchi 400m et 4x400m
Premiers championnats d’Europe U23 pour moi, et quelle expérience.
Dès mon arrivée, j’ai senti que tout était différent : le niveau, l’intensité, l’ambiance. Un mélange d’excitation, de stress, et d’appréhension m’a accompagnée tout au long de la compétition. Se retrouver sur la ligne de départ, face à des athlètes déjà parmi les meilleures au monde, c’est impressionnant. Mais c’est aussi incroyablement inspirant. Ça pousse à se projeter, à croire qu’un jour on rivalisera avec elles. Ce saut dans le haut niveau motive plus que jamais.
J’étais venue avec l’envie de battre mon record…Ce n’est pas passé pour cette fois-ci. Forcément un peu de frustration, mais je repars malgré tout fière de ma course. Atteindre une première finale européenne sur le relais constitue une véritable étape dans mon parcours. Une course où il faut tout donner, où le moindre détail compte, où il faut répondre présente face à l’adversité.
L’un de mes plus beaux moments restera cette finale du 4x400m. J’ai eu l’honneur d’être désignée première relayeuse pour l’équipe suisse. Un moment de fierté. Entamer le relais pour son équipe, ressentir cette énergie collective, cette tension partagée m’a fait basculée dans une autre dimension. L’ambiance dans le stade, le soutien entre coéquipières et l’engouement autour de l’équipe m’ont portée du début à la fin.
Je repars plus enrichie qu’en arrivant : l’expérience, la motivation, des leçons précieuses et surtout l’envie de revenir encore plus forte. Ce n’étaient que mes premiers championnats d’Europe et j’espère qu’ils seront les premiers d’une longue série.
Louis Low Beer 800m
C’était un vrai plaisir de participer aux Championnats d’Europe et de représenter la Suisse. Porter le maillot Suisse c’est toujours un moment spécial.
Ma préparation a été un peu compliquée cette année. Je me suis fait une contracture un mois avant la compétition, donc c’était un vrai pari d’arriver en forme le jour J. Heureusement, avec l’aide des physios de la Tour, notamment Paul-Joseph, et grâce à la gestion de Marco, on a réussi à bien remettre les choses en place. Une fois arrivé sur place, tout était bien organisé, ce qui m’a permis de bien préparer ma course.
Le niveau était extrêmement relevé. La finale était difficilement accessible, donc il fallait tenter des choses. Je prends des risques en essayant de suivre le groupe de tête, je pars vite, mais je m’accroche, et je termine en 1:47.95 — mon deuxième meilleur chrono en carrière. Vu le contexte de préparation, je suis vraiment satisfait de la gestion et du déroulement de ma course.
Je tombe dans une série très relevée : six athlètes battent le record du championnat, je termine 7ᵉ. C’est dur, mais c’est aussi ça le haut niveau.
Je suis bien rentré à Genève, et j’ai enchaîné directement avec un camp d’entraînement à St-Moritz pour bien préparer les Championnats suisses élite.
Hâte de vous retrouver sur la piste bientôt !