Camp de Pâques 2024

Départ huit heures tapantes direction Toulon, ville de lumière et d’athlétisme pour le Stade Genève. Les paysages défilent. On peut apercevoir quelques bâtiments historiques depuis l’autoroute. Petit arrêt sur l’air de Porte-Lès-Valence pour la pause de midi. Le sud et la piste qui brûlent de nous recevoir se font proches. La couleur jaune pastel des maisons nous rappelle le lieu que nous avons quitté l’année passée, les souvenirs et les rires remontent… Nous sommes bien accueillis au Belambra avec un joli pot de bienvenue. La course aux chambres commence… Avec qui ferons-nous encore plus connaissance durant ce séjour ? Les séances débutent dès l’arrivée avec un footing de mise en route : «pour se dégourdir les jambes». La météo des deux premiers jours n’est pas des plus clémente. Elle est toutefois contrebalancée par les sourires sur les visages des stadistes genevois de tout âge. Dimanche, le mercure monte, le soleil nous regarde et nous pouvons le regarder. Il brille sur le monde et sur les corps des athlètes. Le buffet au Belambra nous permet de récupérer des entraînements qui s’accumulent et la diversité de choix offre à chacun la possibilité de composer avec ce qu’il désire. Les places ne sont pas attribuées. On mange rarement avec exactement les mêmes personnes mais il y a tout de même les mêmes visages qui nous entourent. Lorsqu’une table est pleine, on change, on rencontre d’autres athlètes. C’est un camp d’entraînement interdisciplinaire mais avant tout intergénérationnel. Que resterait-il si l’humanité ne serait pas au rendez-vous? Malgré les vannes, les blagues, les rires, les moments de solitude, le respect de l’autre et de soi sont là.

Fredy recommande de ne pas utiliser les téléphones durant les repas. Si sage et si vrai. Quand est-ce qu’on se regarde ? Quand est-ce qu’on se parle ? La connexion de nos appareils au monde entier nous fait parfois oublier l’ici et le maintenant. L’ici et le maintenant, c’est soi, c’est toi, c’est eux, c’est nous, ce sont les membres du stage, le personnel, les humains qui nous entourent…

Lundi et mardi, les jambes deviennent de plus en plus lourdes… Un entraînement alternatif n’est pas de refus. Certains feront du vélo, d’autres de la natation et pour ceux qui aiment vraiment trop courir, un footing sera le bienvenu. Pour les plus âgés, il y a la possibilité d’utiliser un sauna, un hammam et un jacuzzi au Belambra. En alternant froid et chaud, ou simplement en utilisant les jets massant du jacuzzi, notre corps récupère. Au fil des minutes, on oublie peu à peu le travail intense des entraînements.

Chaque athlète a eu la chance de bénéficier d’au moins un massage professionnel au cours de ces huit jours. Merci Alizée et merci Marie. Elles répondaient toujours présentes lorsque quelqu’un en ressentait le besoin, en trouvant un créneau horaire supplémentaire à un autre moment.

Certains athlètes sont arrivés quelques jours après le début du camp et certains sont partis à la moitié de celui-ci… Des au revoir et des bonjour chaleureux. Il va sans dire que cela nécessite une organisation qui fait exploser le seuil lactique…

Vint mercredi, le jour de pause… Le seul et l’unique. Pour reposer les muscles, tendons, articulations endoloris ou simplement pour récupérer et attendre la régénération afin de devenir plus fort. C’est en ce beau jour qu’une soirée karaoké est annoncée avec en prime un duo flûte et violon, deux groupes guitare-chant et un groupe de trois athlètes du demi fond avec une chanson originale sous la mélodie de Santiano. On découvre ensemble les talents cachés de nos athlètes. Les coachs participent même au karaoké, en interprétant certaines musiques avec leurs athlètes. Décontraction et bonne humeur sont au rendez-vous.

Jeudi est un jour comme les autres : deux séances d’entraînement. Mais c’est la routine à présent ! Tous les athlètes attendent le lendemain… Ils attendent la fameuse américaine de fin de stage.

Le vendredi midi, les oreilles sont sur le qui-vive pour entendre l’annonce des équipes. «Avec qui vais-je courir ?». Une première course, pour les plus jeunes, est constituée d’équipes de quatre athlètes. Ils courront en relais sur une distance totale de 2400 m. Une deuxième course est constituée d’équipes de trois athlètes pour un relais sur une distance de 3000 m. Après l’annonce des équipes, chaque équipe peaufine sa stratégie. Est-ce vraiment le cas ? Tout le monde donnera tout, quoi qu’il arrive. Advienne que pourra.

On remercie Nolan Widmer et Melvil qui ont répondu présents afin de remplacer certains athlètes de la première course et au coach Baptiste pour la seconde. Un grand merci en particulier à Nolan, c’était sa première américaine, il a couru les deux premiers relais au couloir 4, pensant que c’était une course à couloirs. Non négligeable au vu des résultats que voici :

Américaine 2400m

1. Joël Malia Aurélie Myah 6’13.90

2. Elie Davina Safiya Mikaela 6’14.95

3. Mathilde Ema Marc-Antoine Eline 6’23.94

4. Nolan S. Savannah Théophile Téo 6’28.72

5. Côme Loïc Nolan W. Elisa 6’36.28

6. Charlotte Melvil Aymon Ludivine 6’52.65

Américaine 3000m

1. Louis Joëlle Mathias 7’15.22

2. Anastasia William Silas 7’18.21

3. Melina Sandro Bruno 7’23.14

4. Baptiste Tobias Saskia 7’23.68

5. Lou Matteo P Eric 7’26.13

6. Julien S Matteo D Sina 7’29.46

7. Arthur Simone Anaël 7’30.55

8. Arnaud Maxime Juliana 7’31.92

9. Tim Lisa Basile 7’33.08

10. Raphaël B Raphaël S Aude 7’33.52

11. Nadja Luca Michaël 7’33.85

12. Mathieu Romain S Annabel 7’34.72

13. Dario Adrien Aurélia 7’39.72

Bravo à tous d’avoir couru. Bravo à tous pour ce stage d’entraînement. Un grand merci à Fredy qui signe encore l’organisation avec cette édition 2024 ! Et cela depuis 2017 ! Qui reprendra le flambeau ? Certes tout s’est très bien passé mais on oublie peut-être trop souvent la responsabilité de l’organisation de pareils stages. Merci à Jessica et Vanessa. Merci au coach des plus jeunes et des plus âgés : Mélissa, Matteo, Baptiste, Kevin et Marco. Merci aux entraîneurs du club de la Sarraz Nicolas et Nadia. Encore quelques mots pour le prochain stage et dans la vie aussi:

«Mais surtout ?»

Voici quelques liens avec des photos du camp

http://photos.app.goo.gl/TCbrFoCyvvSFD1CUA

http://photos.app.goo.gl/HQCXWTCvspzFTGsG7

https://drive.google.com/drive/folders/1Wd_055VN5yguz2xuVf4hVEvK7RVpdjW9

https://drive.google.com/drive/folders/1JaF4wBy71tVHxlu7cCZh_qGjChT2MsRP

 

Texte écrit par Basile Zanasco

Photos de Bruno, Chloé, Melvil et Tobias