Cédric Morel…

Cher Cédric,

Je fais remonter ce texte que tu avais écrit pour le départ de Robert Pittet, ton ami, notre ami. Aujourd’hui c’est toi qui est parti et je peux reprendre tes mots tels quels : Aujourd’hui je le pleure et regrette de n’avoir pas pu lui dire au revoir mais comme tant de monde, je suis heureux d’avoir eu la chance de le connaître et de l’apprécier pendant toutes ces années.

Dans le texte que tu avais écrit sur Robert il y a un peu de ton histoire avec le Stade Genève et je tiens à écrire ce texte en ton honneur pour t’avoir côtoyé de nombreuses années que ce soit à la Course de l’Escalade d’abord de loin quand je courais puis à tes côtés sur la ligne de départ avec tes baskets ailées ou encore dernièrement au repas des Anciens quand tu m’as raconté ce que tu pouvais vivre avec cette maladie. Ta philosophie de vie m’a impressionnée à ce moment-là.

Par Cédric Morel :

C’était l’ami de tout le monde

Le 6 juillet dernier notre cher ami Robert Pittet nous a quitté discrètement.

J’ai connu Robert à l’âge de 16 ans, il était peintre dans l’entreprise pour laquelle nous travaillions.

A l’époque nous étions environ 600 collègues et Robert était l’ami de tout le monde.

Je ne fis pas exception et il ne me fallut pas très longtemps pour l’apprécier à mon tour.

Chaque jour, il venait me voir et insistait pour que je m’inscrive à la seconde édition de la Course de l’Escalade, quelques semaines plus tard il avait gagné j’étais inscrit.

Il ne s’arrêta pas en si bon chemin et me fit remplir dans la foulée mon bulletin d’inscription au Stade Genève.

C’est également Robert qui me présenta au Comité du Stade en 1982 puis en 1983 à celui de la Course de l’Escalade.

Quand il avait une idée en tête personne ne pouvait rien lui refuser.

En 1985 c’est encore lui qui me lança le défi de participer au premier triathlon organisé en suisse, je dus donc apprendre à flotter avant de m’élancer pour 1500m de natation. 

C’est en me voyant nager pendant ce triathlon qu’il me donna les deux surnoms (tantôt l’enclume, tantôt la baleine) qu’il ne cessa plus jamais d’utiliser.

En 89 quand je lui dis que je visais moins de 3 heures pour mon premier marathon, il fit savoir à tous les gobes-bitume, que si « l’enclume » faisait moins de 3 heures, il rentrerait à pied de Tenero à Genève.

Moins de 3 heures plus tard, je franchissais la ligne d’arrivée et malgré cela Robert rentra du Tessin en… train.

Des souvenirs avec Robert, j’en ai à foison.

Pendant des années, avec Franco Scalena, Yves Terrisse, Robert et moi-même nous n’aurions manqué sous aucun prétexte la pose de banderoles de la Course de l’Escalade. Pendant que nous posions nos banderoles, Robert  prenait du recul pour nous dire si elles étaient bien droites ou alors cherchait la monnaie pour le parcomètre ….le dimanche matin.

Robert n’était jamais avare de conseils sur les diverses taches que nous devions accomplir, tout en prenant bien garde d’éviter de nous aider. C’était cela Robert et c’est comme cela qu’on l’aimait.

Robert c’était la gentillesse faite homme. Je n’ai pas de souvenir d’une seule personne qui ne l’aurait pas apprécié.

Aujourd’hui je le pleure et regrette de n’avoir pas pu lui dire au revoir mais comme tant de monde, je suis heureux d’avoir eu la chance de le connaître et de l’apprécier pendant toutes ces années.

Merci l’ami.

Repose en paix. 

Cédric tu vas nous manquer à tous car comme ton ami Robert tu étais la gentillesse faite homme. Je n’ai pas de souvenir d’une seule personne qui ne t’aurais pas apprécié.

Merci pour tout ce que tu as fait pour la Course de l’Escalade et le Stade Genève. Toutes nos sincères condoléances à tes filles Natacha, Déborah et Alexia (qui à peine nées étaient déjà membre du club) ainsi qu’à ton épouse Myriam.

Repose en paix

A tous ceux qui veulent lui rendre un dernier hommage :