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Rachel Pellaud, l’espoir suisse du 400m rejoint le Stade Genève

Toujours souriante et posée mais pas pour le moins déterminée, voilà comment je décrirai cette jeune femme talentueuse de 26 ans. La liste des podiums est longue, pour n’en nommer que quelques-uns : en Suisse depuis 2001 et athlète depuis 2011, elle enchaine les podiums suisses sur  400m, étant vice-championne suisse ces dernières années, elle finit 3eme en 2021. À l’international, elle et son équipe sont déjà qualifiée pour les championnats du monde qui auront lieux l’année prochaine à Eugène aux USA. A Tokyo, cette année, elle et le relais 4x400m battent le record suisse !

Quelle fierté pour le Stade Genève de l’accueillir parmi nous !

  1. Parle-nous de toi, de tes origines et de ton avenir ?

Je suis née à l’Ile Maurice. J’ai été adoptée par une maman mauricienne et un papa suisse. On est venu s’installer en Suisse quand j’avais 6 ans aussi avec ma sœur qui est roumaine d’origine.

Avant de commencer l’athlétisme j’ai essayé plusieurs sports mais j’ai vite vu que je courais plus vite que les autres donc j’ai commencé l’athlétisme à 15 ans à Bienne. En 2011, j’ai rejoint la FSG Bassecourt (Jura). Rapidement le 400m m’a attiré et j’ai fait plusieurs podiums en U18, U20 et U23. Puis, j’ai même intégré l’équipe suisse dans le relais 4x400m.

En parallèle, j’ai fait des études d’employée de commerce à Bienne. Avant de devenir professionnelle en 2020, j’ai travaillé comme responsable de stock chez Rolex à Bienne.

Être professionnelle ça veut dire que je ne fais plus que m’entrainer pour le 400m. Je le fais en Belgique avec le groupe d’entraînements de Jacques Borlée.

  1. Pourquoi as-tu choisi le Stade Geneve ?

Je connais depuis plusieurs années quelques personnes du groupe de Marco et je m’entendais très bien avec eux. La semaine passée je me suis sentie super à l’aise en m’entrainant avec son groupe. Ce que je recherche dans un club, c’est exactement ça : une deuxième famille. Après 10 ans dans le Jura, je me suis dit que c’était le bon moment pour changer de club. En plus ça me facilite la vie parce que je passe souvent par Genève pour aller en Belgique.

En hiver je ne serai pas présente à Genève, contrairement à l’été où je viendrai plus souvent en Suisse pour les compétitions, dont les championnats suisses de relais et les interclubs que je me réjouis de faire avec le Stade Genève.

  1. Quelle est ta routine d’entrainement ?

Je m’entraine en Belgique, entre 6 à 10 fois par semaine. Un jour on fait 1 entrainement, le lendemain on en fait 2. Les entraînements de 400m sont très complet entre sprints, sauts, endurances, et départs.

En période de compétition ces entrainements sont allégés.

  1. Ton oncle semble porter une place importante dans ton projet. Parle-nous de lui ?

Jean-Pierre Egger est quelqu’un d’important pour moi, ainsi que ma tante Béatrice. Les deux venaient souvent me voir aux courses. J’ai beaucoup d’admiration pour lui en tant qu’athlète et coach. C’est un exemple très important pour moi et quelqu’un que je remercierai toute ma vie pour m’avoir aidée dans ma carrière sportive avec sa présence et ses précieux conseils.

  1. Peux-tu donner des conseils aux jeunes Stadistes ?

Je donnerai 3 conseils : d’abord il faut avoir des rêves et toujours y croire. Ensuite, il faut surtout se fixer des objectifs (ambitieux *rires*), mais ne jamais se fixer de limites. Et finalement, il faut s’entraîner et croire en ses rêves, en travaillant dur car un jour ils vont se réaliser comme cela a été le cas pour moi quand j’ai représenté la Suisse aux championnats d’Europe.

Or, le plus important reste de prendre du plaisir aux entrainements avec ses amis !

  1. Aujourd’hui tu cherches des sponsors. Comment les convaincre de te soutenir ?

L’année des Jeux (donc cette année), j’ai fait des énormes progrès (j’ai gagné quasiment 2 secondes). J’ai des objectifs élevés (championnats d’Europe et les Mondiaux pour le relais). Je pense que je suis sur une pente ascendante. J’ai un énorme plaisir de représenter ceux qui me soutiennent. Quand je cours, ça me motive de penser que je ne cours pas que pour moi mais aussi pour ceux qui me soutiennent : ma famille, le Stade Genève et les sponsors.

Le mot de la fin :

Je remercie le Stade Genève pour l’accueil chaleureux ! Ca m’a fait chaud au cœur et ça me donne encore plus envie de porter les couleurs jaune et noir !

 

Interview réalisée par Nicole CURTI